ClickCease L’avenir des taxis avec les nouvelles technologies

Tout évolue rapidement même dans le secteur du transport de personnes. De nouvelles innovations émergent au quotidien. Certaines restent utopiques

et d’autres apportent de nouvelles solutions pour le métier. Mais, sont-elles, vraiment, un atout ou au contraire, vont-elles faire disparaître les chauffeurs de taxis. 

Les robots-taxis débarquent sur le marché

Déjà populaires en Chine et aux États-Unis, les taxis autonomes montrent le bout de leur nez en Europe. À travers ses filiales, le groupe Intel va proposer ce service à Munich dès l’année prochaine. Volkswagen entend se positionner également. Elon Musk n’est pas en reste puisqu’il a livré quelques détails sur les futurs robots taxis de Tesla, dont la date de mise en production est relativement proche.

Ces robots-taxis ont été présentés, comme un tout nouveau concept, une nouvelle voiture entièrement électrique. Alors que jusque-là, les plans de Tesla consistaient à créer une flotte de robots taxis établis sur les voitures de ses clients, qui auraient eu le choix de mettre leur automobile à disposition. Avec, à la clé, une rémunération alléchante. 

Présentation en vue pour 2023 selon MUSK

La firme américaine semble a revu ses plans et désire se concentrer sur une voiture 100 % dédiée à ce type de service. Elon Musk s’est d’ailleurs montré un brin plus bavard lors d’une conférence téléphonique ayant suivi les résultats financiers trimestriels du groupe. 

Tout d'abord, le chef de SpaceX compte révéler ce fameux robot taxi probablement en 2023, soit l’année prochaine. La mise en production de série débuterait alors l’année suivante. Encore une fois, restons prudent quant à l’ensemble de ces informations au regard des calendriers généralement très optimistes présentés par M. Musk.

Et, dans le reste du monde ? 

Pour le moment, ce sont les USA et l’Asie qui ont montré la voie. À travers sa filiale Waymo, Google est le plus avancé. Dès 2017, il a commencé à proposer des robots-taxis à Phoenix, en Arizona. Une flotte de Chrysler Pacifica a d’abord roulé en phase de test avant d'offrir une prestation commerciale. Le géant de l’Internet vient de déployer des véhicules à San Francisco. Télécharger l’application Waymo One pour obtenir de ce type de véhicule, avec toutefois la présence à bord d’un expert au démarrage.

Cet acteur vise également l’Asie, avec le Japon (à Tokyo) et la Chine, où il est maintenant courant de croiser des robots-taxis dans les grandes villes. Ils sont opérés par Auto X (une start-up soutenue par Alibaba) ou encore Baidu, l’équivalent de Google dans le pays. 

Et, l'Europe ? Dans le cadre de son accord avec Argo AI, Volkswagen a démarré des tests cet été dans la région de Munich avec des utilitaires. Le constructeur entend proposer un service de véhicules autonomes à l’horizon 2025 sous sa marque MOIA qui regroupe les activités liées à la mobilité. La flotte sera constituée d’ID Buzz qui pourront transporter sans chauffeur des clients ou des colis. Pour sa part, MobilEye dialogue avec la RATP à Paris. La régie a déjà procédé à des essais de véhicules autonomes, plus sous la forme de navettes.

Et, en 2019, les deux entreprises avaient signé un contrat d’accord pour déployer une offre de véhicules autonomes au niveau mondial. Dans le cadre du projet « Paris Rive Gauche », le Groupe RATP et Mobileye avaient prévu de déployer dès 2020 un service de véhicules autonomes. Cela permet aux voyageurs de rejoindre l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière depuis les réseaux de transport environnants (train, métro et bus). Étant donné le niveau de maturité de la technologie, le projet va sans doute être relancé.